Dégustation : les seuils de perception

Dans la famille, il y a toujours quelqu'un qui, dès son lever le matin, pouvait tenir une conférence mondiale sur les grands conflits de 1900 et qui, pour chaque ampoule allumée et chaque mot entendu, pouvait déclencher une conférence similaire. Nous, les humains, sommes ainsi, il n'en faut pas beaucoup pour alerter certains d'entre nous, pour d'autres un tremblement de terre ne suffit pas. A la dégustation, c'est pareil : il y a ceux qui sont plus sensibles à l'amertume et ceux qui le sont beaucoup moins, ceux qui reconnaissent cet arôme de banane dans vingt styles différents et ceux qui, bien qu'ils l'aient étudié et recherché, ont du mal à le reconnaître. même dans un Weizen bavarois. Il existe des seuils minimaux de perception universellement reconnus pour de nombreux composés présents dans les bières, mais, comme l'explique cet article , chacun peut apprendre à reconnaître ceux auxquels il est plus ou moins sensible.